La connaissance et la bonne perception des couleurs, tout comme la prise en considération de leur dégradation au cours du temps, occupent une place importante dans le travail de tout conservateur-restaurateur.

La couleur émane du matériau brut ou de couches de finition. Pigments ou colorants, liants, mais également support, couches sous-jacentes, vernis, lasures ou couches de protection colorées ou non jouent tous un rôle important dans la perception des couleurs, tout comme certains facteurs externes tels que l'éclairage et les conditions de l’environnement.

Le conservateur-restaurateur doit se tenir au courant des nouvelles découvertes, que ce soit au niveau des techniques anciennes de mise en œuvre que des phénomènes de dégradation chromatique des matériaux constitutifs des œuvres, mais aussi des solutions actuelles mises au point pour garantir une meilleure stabilité des couleurs qu'il emploie.

Le livre contient des études de cas issues de la pratique, mais aussi des recherches ou méthodologies récentes liées à la pratique de la conservation-restauration.

Le thème  Nouveau regard sur la couleur ancienne en conservation-restauration couvre beaucoup de spécialités de la conservation-restauration, comme peinture, peinture murale, sculpture, mobilier, textile, documents graphiques, métal, céramique, art contemporain, conservation préventive, intérieurs historiques et couches de finition.

Ce livre rassemble les "postprints" de la 11ème édition des journées d'études internationales co-organisées par APROA-BRK et la Charte, en avril 2022.

Le thème est donc la conservation-restauration en contexte. Cela peut être compris de différentes manières: le contexte du bien culturel, l'environnement dans lequel il est présenté, l'histoire qu'il a déjà vécue, les conditions climatiques de stockage, sa fonction et sa signification. Dans quelle mesure ce contexte peut-il influencer les options de restauration? Il y a ensuite le contexte des acteurs impliqués dans la restauration: les souhaits des propriétaires ou des gestionnaires, le contexte culturel ou religieux dans lequel l'objet fonctionne ou non, le lieu où les objets sont exposés: le contexte d'origine ou l'appartenance à une collection de musée. Le contexte d'origine a, bien entendu, également évolué au fil du temps. Quel impact cette réalité peut-elle avoir sur les choix du restaurateur? Le contexte de l'œuvre peut-il avoir un impact sur le choix entre une intervention minimale et une restauration plus drastique?

Les nombreuses propositions reçues en réponse à l'appel à communications témoignent du fait que le thème semble avoir été bien accueilli. Le choix a été difficile pour le groupe de travail. Un équilibre a été recherché entre les différentes spécialisations de la conservation-restauration. De nombreuses propositions intéressantes n'ont malheureusement pas été retenues. Nous espérons que le programme finalement vous intéressera et que des échanges de vues passionnants en découleront.

Ce paquet promotionnel contient les 3 livres suivants, richement illustrés, avec les post-impressions des 3 derniers colloques internationaux de BRK-APROA:

• Choix et dilemmes en conservation et restauration / Keuzes en dilemmas in de conservatie-restauratie
• Restauré avec les meilleures intentions / Gerestaureerd met de beste bedoelingen
• Conservation-restauration en contexte / Conservatie-restauratie in context

Ce livre rassemble les postprints de la 10ème édition des journées d'études internationales co-organisées par APROA-BRK et la Charte, les 21 et 22 novembre 2019.

Une oeuvre d'art ou un objet du patrimoine culturel ne sont pas des feuilles blanches. Lorsque le conservateur-restaurateur doit traiter une oeuvre, celle-ci a déjà une longue histoire. Elle a été conçue et réalisée par un artiste ou un artisan, puis a poursuivi sa vie avec tous les alea qui la jalonnent. Ce livre se concentre sur toutes les interventions de conservation ou de restauration réalisées ‘avec les meilleures intentions’. Il s’agit de regarder la réalité d’un objet avec ce qu’il a déjà subi et réfléchir aux moyens dont dispose le conservateur-restaurateur à nouveau en charge du traitement. Sans oublier que nos propres interventions ne sont, elles aussi, qu'une étape dans la longue vie de l’oeuvre, un instantané de son histoire.

Chaque conservateur-restaurateur, autrefois et aujourd’hui, fonctionne dans son contexte temporel, avec des matériaux, des techniques et des idées qui étaient ou sont actuels, mais tout évolue. Ce qui semblait autrefois si prometteur, ne s'avère plus toujours avoir été un choix si heureux. Des ‘erreurs’ sont commises, des accidents ou des situations inattendues surviennent.

Comment aborder ces traitements en tant que conservateur-restaurateur ? Certains matériaux et techniques se sont révélés en fait préjudiciables à la bonne conservation de l'oeuvre. Certaines méthodes de restauration reposaient sur des préceptes incorrects ou obsolètes, démentis plus tard par la recherche et les constats d'état. Le cas échéant, à quel point pouvons-nous intervenir pour remédier aux conséquences nuisibles d’un traitement précédent? Et par contre, quand devons-nous considérer une intervention antérieure comme faisant partie de l'histoire de l'objet et la respecter comme telle?

Et enfin, nos traitements seront également évalués par nos successeurs. Même un traitement minimal est une intervention et la réversibilité absolue est un idéal à poursuivre, mais aussi un mythe irréalisable. Quelles sont les conséquences des traitements d'aujourd'hui pour les restaurateurs de demain?