Où va la justice?

2015

Le Vif 16/10/15, “La justice n’est plus qu’un gadget” (cliquez ici)  


Bien qu’elle jouisse d’un monopole de fait, la justice pénale traverse aujourd’hui une crise sans précédent. Alors qu’elle vivait depuis deux siècles dans le confort des religions d’État, elle voit remis en cause tout à la fois son autorité, sa légitimité, ses représentations et ses moyens d’existence. Cette justice en procès, thème d’actualité, amène tour à tour les médias, les victimes d’infraction et le grand public à vouloir s’y substituer.


Or, depuis plus de trente ans qu’il participe au système de justice pénale, Bruno Dayez n’a cessé de tenter d’en décrypter « ce qu’il y avait lieu d’en penser » sans complaisance ni pathos, avec les seules ressources de la réflexion critique. Ainsi, loin du tohu-bohu médiatique et des débordements émotionnels, il tente de raisonner à propos des procès criminels qui ont défrayé la chronique et d’en dégager la portée véritable.


Alors, où va la justice pénale ?


Elle pourrait évoluer vers la réparation plutôt que la répression. Et replacer la personne au centre de ses préoccupations au lieu de persister à traiter tant les victimes que les coupables comme un combustible alimentant la machine. À défaut, notre modèle de justice actuel, en vigueur dans tous les pays de droit latin, continuera d’être non seulement aléatoire et discriminatoire, mais aussi infructueux. Et tôt ou tard, la postérité nous jugera pour ces manquements.


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Rupture de stock

Domaine : Droit
Code de commande : 206150081
Année : 2015
Type : Livre
Nombre de pages : 304
ISBN : 9782874033926

Chapitre 1. Les grands procès


Chapitre 2. La procédure criminelle et le jury populaire


Chapitre 3. La machine judiciaire


Chapitre 4. La vérité judiciaire


Chapitre 5. Les avocats


Chapitre 6. Les médias


Chapitre 7. Les victimes et l’opinion publique


Chapitre 8. Le sécuritaire et la prison


Conclusion


Glossaire

Le Vif 16/10/15, “La justice n’est plus qu’un gadget” (cliquez ici)  


Bien qu’elle jouisse d’un monopole de fait, la justice pénale traverse aujourd’hui une crise sans précédent. Alors qu’elle vivait depuis deux siècles dans le confort des religions d’État, elle voit remis en cause tout à la fois son autorité, sa légitimité, ses représentations et ses moyens d’existence. Cette justice en procès, thème d’actualité, amène tour à tour les médias, les victimes d’infraction et le grand public à vouloir s’y substituer.


Or, depuis plus de trente ans qu’il participe au système de justice pénale, Bruno Dayez n’a cessé de tenter d’en décrypter « ce qu’il y avait lieu d’en penser » sans complaisance ni pathos, avec les seules ressources de la réflexion critique. Ainsi, loin du tohu-bohu médiatique et des débordements émotionnels, il tente de raisonner à propos des procès criminels qui ont défrayé la chronique et d’en dégager la portée véritable.


Alors, où va la justice pénale ?


Elle pourrait évoluer vers la réparation plutôt que la répression. Et replacer la personne au centre de ses préoccupations au lieu de persister à traiter tant les victimes que les coupables comme un combustible alimentant la machine. À défaut, notre modèle de justice actuel, en vigueur dans tous les pays de droit latin, continuera d’être non seulement aléatoire et discriminatoire, mais aussi infructueux. Et tôt ou tard, la postérité nous jugera pour ces manquements.


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